Si Asus a initié le mouvement, la plupart de ces concurrents ont utilisé des disques dur pour leur netbook (à l’exception notable de Dell avec son Inspiron Mini) pour des raisons de cout. Les ssd employés sur les netbooks sont généralement des modèles d'entré de gamme peu performant mais à un prix déjà significativement élevé. Toutefois, ces premières tentatives d’ouvrir cette technologie au grand public permet d’anticiper ce que les ssd apporteront en standard demain :

  • Silencieux. Il n’y a pas de disques qui tournent, pas de pièces mobiles donc pas de vibration. Un appareil sans ventilateur (comme le Dell Inspiron Mini) devient donc silencieux. Ce qui est un changement radical en informatique. Et surprenant à expérimenter !
  • Solide. Un ssd ne craint pas les chocs. Pour rappel, le disque dur est aujourd’hui le composant le plus fragile d’un ordinateur. C’est pourquoi, l’industrie aéronautique utilise des ssd  depuis les années 90 pour remplacer progressivement les enregistreurs de vol à bande magnétique par des SSD. Concrètement, cela promet des ordinateurs plus fiable et plus solide (qui résistent mieux aux coups de pieds des utilisateurs ?)
  • Rapide. Il faut toujours le même temps a un SSD pour accéder à une donnée quelque soit sa position dans les puces mémoires. Concrètement, la lecture séquentielle de nombreux petits fichiers se trouvera grandement accélérée (par exemple pour lancer une grosse application type Photoshop, OpenOffice, …qui charge de nombreuse bibliothèque) car la tête de lecture n’aura pas à se balader pour se positionner sur la bonne piste. Le débit de données est également largement amélioré puisqu’il peut doubler par rapport à un disque classique (c’est très dépendant des opérations réalisé pour mesurer).
  • Green : Bien qu’en 2008, une large polémique ait mis à jour la faible qualité des ssd grand public : un ssd  consomme moins de courant qu’un disque dur. Pour un service équivalent un ssd consomme 2 à 4 fois moins qu’un disque dur classique.


Aujourd’hui les ssd ont des défauts de jeunesse qu’ont partagées toutes les nouvelles technologies :

  • le cout. Le prix au Giga d’un SSD est de 2,14 usd soit environ 1600 euros pour 1To quand un disque dur de même capacité coute 280 euros presque 6 fois plus.
  • la durée de vie. Les puces flash ont un nombre de cycle de lectures/ecriture limités. Cela oscille entre 100-300 000 et 1 à 5 millions suivant le soin apporté par le constructeur.
  • la taille.


Mais ces défauts tendent à se résorber. En premier lieu, la taille est de moins en moins un problème; on trouve depuis peu de SSD de 1To. La durée de vie est encore loin de celle des disques magnétiques mais progresse régulièrement. Reste le prix.

Sur ce schéma, on observe l’évolution du prix des périphériques de stockage (disque-dur et ssd de fin 2006 à mi 2009). Pendant ces 2 ans et demi, on observe que le disque de 1To a atteint le prix de 200 euros 18 mois après que le 500 Go est franchit ce prix. 18 mois ? C’est la loi de Moore (qui prévoit le doublement des capacités des processeurs tout les 18 mois) que l’on vérifie ici pour les périphériques de stockage.
Par contre, le disque de 1To voit sont prix passer de 400 à 200 euros en presque moins d’un an. Plus le prix est élevé plus, il baisse vite. Les SSD sont sur le même type de tendance.


Le paysage de l’informatique continu de changer. Aucun autre composant ne connaît actuellement une plus forte évolution de technologie que le stockage interne. Le SSD s’imposera petit à petit et les conséquences en seront nombreuses.




Les ordres de grandeur décrit dans cet article sont issus de la comparaison de composants distincts :

  • Un ssd haut de gamme (par opposition au ssd bas de gamme qui équipe les netbook) : Le Intel X25-M
  • Un disque dur de grande capacité et de conception écologique : Seagate 2 To
  • Un disque dur rapide pour ordinateur portable : Samsung SpinPoint M5 160 Go